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Arrow, la série télévisée de Greg Berlanti sur CW 
par David Sicé
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Oliver Queen est le fils d'un milliardaire. Cinq ans après le naufrage du yacht à bord duquel lui et son père faisaient une croisière, il est retrouvé, couvert de cicatrice. De retour chez lui, Queen entend bien venger son père à partir d'une liste que celui-ci lui a remise - et pour cela, il a apparemment subi un entraînement d'un autre monde.
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*** Pour adultes et adolescents***
Au vu des synopsis et des bandes annnonces, Arrow est, malheureusement comme je m'y attendais, une série policière écrite au kilomètre, rhabillée d'un costume de superhéros (mais pas un de ceux qui volent ou qui a un pouvoir de mutant, ça coûte trop cher et c'est trop difficile à écrire).
Toutes les grosses ficelles des séries actuelles y sont. En avant donc pour le flash-back perpétuel à la Lost (celui qui permet de jouer la montre et d'en raconter moins sur l'intrigue principale à chaque épisode) : le héros a appris à devenir un superhéros sur une île, alors, en avant pour les flashs-backs sur l'île à tous les épisodes. Nous nageons dans la Fantasy, ou plus précisément un monde où être abandonné des jours sur un radeau ne fait fondre aucun muscle et où se recevoir une flèche ne cause apparemment aucun problème d'infection ou de lacération. Pour en revenir au présent, c'est le sempiternel cliché du héros qui travaille avec une procureuse pour résoudre - à coups de flèches - une affaire de corruption généralisée, copié collé de chez Batman, sans les fous à lier et l'ambiance gothico-baroque-expressionniste qui ont justement fait le succès de la bande-dessinée.
Notez au passage que la nouvelle version de La Belle et la Bête, sur la même chaîne CW, resauce strictement le même schéma, avec pratiquement le même genre de héros, cette fois censé tirer ses pouvoirs d'un programme de supersoldats - on échangerait les acteurs, je ne m'en rendrais pas compte.
Maintenant, l'emballage d'Arrow a l'air joli à regarder, sans plus : explosions, bagarres, poursuites - nous sommes dans un de ces sérials des années 30 ou 40 avec les effets spéciaux numériques et les câbles asiatiques en plus.
L'acteur principal est plus ou moins en bois, mais vu ce qu'il a à jouer, à part faire péter les adbos, je ne vois pas ce qu'on peut lui demander de plus. Idem pour les jolies filles du générique : nous sommes sur CW, tout ce que ces cocottes ont à faire, c'est de se balader anoréxiques, bien coiffées, bien maquillées, avec les dernières fringues et les derniers accessoires à la mode qu'avec un peu de chance, elles pourront garder à la fin du tournage - sourire pour avoir l'air heureuse, prendre un air constipé pour avoir l'air malheureuses - et c'est bouclé, divertissement suivant. Bref, la routine.
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Les pages officielles de la série Arrow sur le site de CW en anglais
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20130220MER : Diffusion TV US de Arrow 115 : Dodger // Team Ups
L'Esquiveur // Travail d'équipe : Résumé à venir.
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20130213MER : Diffusion TV US de Arrow 114 : The Odyssey
L'Odyssée : Résumé à venir.
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20130206MER : Diffusion TV US de Arrow 113 : Betrayal
Trahison : Résumé à venir.
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20130130MER : Diffusion TV US de Arrow 112 : Vertigo
Vertige : Résumé à venir.
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20130123MER : Diffusion TV US de Arrow 111 : Trust But Verify
Aie confiance mais vérifie : Résumé à venir.
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20130116MER : Diffusion TV US de Arrow 110 : Burned
Brûlé : Vaincu par l'Archer des ténèbres, Queen rechigne à reprendre le masque lorsque Laurel lui demande d'enquêter sur la mort suspecte d'un pompier.
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20121206MER : Diffusion TV US de Arrow 109 : Year's End
La fin de l'année : résumé à venir.
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20121128MER : Diffusion TV US de Arrow 108 : Vendetta
Vengeance : résumé à venir.
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20121121MER : Diffusion TV US de Arrow 107 : Muse Of Fire
La muse de feu : résumé à venir.
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20121114MER : Diffusion TV US de Arrow 106 : Legacies
Héritage : résumé à venir.
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20121107MER : Diffusion TV US de Arrow 105 : Damaged
Endommagé : Résumé à venir.
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20121031MER : Diffusion TV US de Arrow 104 : An Innocent Man
Un homme innocent : Résumé à venir.
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20121024MER : Diffusion TV US de Arrow 103 : Lone Gunmen
Les tireurs solitaires : Résumé à venir.
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20121017MER : Diffusion TV US de Arrow 102 : Honor Thy Father
Honore ton père : Résumé à venir.
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20121010MER : Diffusion TV US de Arrow 101 : Pilot
Episode Pilote : Fils de milliardaire, Oliver Queen avait disparu avec son père, ainsi que sa petite amie et le reste de l'équipage dans le naufrage de son bateau. Retrouvé sur une île cinq ans plus tard, il retrouve sa mère Moira (apparemment sur le point de se remarier), sa soeur Thea (apparemment sur de mauvais rails) et son meilleur ami Tommy. Mais a peine a-t-il fait deux pas en ville, qu'il est enlevé, et un témoin de l'enlèvement est abattu tandis que son meilleur ami est seulement assommé.
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Avec le succès toujours plus grand des films de la Marvel, la bande de suiveurs que sont les grands réseaux télévisés ont décidé que des superhéros à la télévision leur rapporteraient quelques dollars de plus. Or, comme pour n'importe quel genre de récit, le résultat dépend d'abord et surtout de la somme de talent représentée par la production, de si la vision du créateur était suffisamment riche et pertinente et enfin de si les "costumes Armani" ne venaient pas trop souvent y mettre leurs mains pleines de doigts dedans entre deux prises de cocaïne.
Le réseau télévisé en question, c'est CW, à savoir Warner Bros Television - au rayon Science-fiction et Fantasy, carton plein, mais pour des djeunes, avides de fringues et de maquillage, avec interdiction de tomber le bas. Bref, la fleur bleue est de rigueur, et cela nous donne une majorité de daubes et à l'occasion quelques séries décentes.
Le héros de bande-dessinée a été sous-loué chez DC (Batman, Superman) et non chez Marvel (The Avengers) ce qui met déjà un bémol à l'entreprise de récupération de popularité. Le relookage est "Nolanesque", c'est-à-dire s'inspire des plus récents films Batman, dont le dernier opus est un naufrage scénaristique et politiquement fasciste - à l'opposé du block-buster Festival Pop-Corn de Joss Whedon. Donc si l'idée c'était de faire de la bd à la télé comme on en fait aujourd'hui au cinéma avec succès, c'est... complètement raté.
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A la création, cela commence moyennement mal avec Greg Berlanti, qui a déjà commis... le film Green Lantern (une daube du début jusqu'à la fin), Wrath Of the Titans (la suite de la pire daube que j'ai jamais vue). Plus marquante est sa contribution à la création d'Eli Stone, mais malheureusement, c'est aussi un raté - où le fantastique est un prétexte dégoulinant de bons sentiments. En bref, Berlanti a d'abord fait dans la sitcom molle ou le drama mou, mais les scénaristes n'étant que la dernière roue du carosse, disons seulement qu'il n'a pas encore fait ses preuves.
Egalement à la création, Mark Guggenheim, et cette fois le niveau monte de quelques crans : Guggenheim est un scénariste de comics chez Marvel et un gamer. On le retrouve à la création d'Eli Stone et producteur de No Ordinary Family (un sous-Heroes familial avec l'une des vedettes des Quatre Fantastiques). Cependant, aucun prix de bandes-dessinées à l'horizon et rien de vraiment remarquable à la télévision ou au cinéma.
Enfin, Andrew Kreisberg collectionne lui aussi des contributions aux Comics, et aligne les scénarios d'épisodes pour des séries récents, dont - argh - Vampire Diaries - et le léger, léger - mais plutôt sympathique - Warehouse 13 du Syfy Channel.
Verdict ? Ce n'est pas gagné - vraiment pas gagné. Je m'attends pour ma part à un machin sans âme à la The Cape.
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***Fin de l'article***
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