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summer
wars

Le dessin animé de 2009 de Mamoru Hosoda,

 

Kenji est un jeune lycéen surdoué en Mathématiques, mais qui n'a jamais eu de petite amie. C'est alors que Natsuki, la plus belle fille du lycéen l'embauche pour une mission des plus particulières : passer pour son petit ami aux yeux de son arrière grand-mère dont c'est l'anniversaire. Alors que Kenji, un fils unique dont la famille ne fêtait jamais rien, se retrouve accueilli à bras ouverts par un clan au complet, d'une des plus anciennes familles du Japon - il se retrouve en même temps piégé par un pirate informatique et rendu responsable du sabotage de Oz, la communauté virtuelle rassemblant tout et tout le monde. Quand le sabotage prend une ampleur catastrophique, le clan de Natsuki hésite entre remettre Kenji à la police, tenter de remettre de l'ordre dans le chaos national qui s'installe ou encore se concentrer sur la tradition et fêter envers et contre tout l'anniversaire de leur doyenne.

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Summer Wars n'est pas "une aventure fantastique où l'impossible devient possible et le virtuel devient réel", comme l'affirme la jaquette des éditions Kaze. Certes, Mamoru Hosoda (La traversée du temps) excelle dans la délicatesse et l'intelligence dans la description de ses personnages, et construit une intrigue cyberpunk honorable pour l'inclure, mais on est loin (très loin ?) de la virtuosité du formidable Paprika de Satoshi Kon.

L'intérêt de Summer Wars vacille à mi course, car, comme bien des récits de réalité virtuelle (onirique, etc.), il n'est simplement pas possible de se passionner pour des actions héroïques qui ont perdu toute réalité. Comment, par exemple, trembler à l'idée que Kenji réussisse ou ne réussisse pas à casser un code d'accès informatique ? Quel suspens peut-il y avoir à compter les points d'un combat de jeu vidéo en sachant que l'issue dépend surtout de la volonté du réalisateur (ou de qui a truqué le programme informatique ?). Bref, Mamuru Hosoda n'est pas Hitchcock, et de toute manière, il se préoccupe avant tout de jouer les dentelières intimistes et tant pis pour le grand frisson - qui n'était pourtant pas absent de la Traversée du temps.

Pour conclure, on reste attaché à tous ces personnages longtemps après la fin du film, mais Summer Wars ne répond pas aux attentes épiques et bizarres que fait naître l'affiche japonaise. C'est joli à voir, c'est loin d'être ininteressant ou nul, mais il peut y avoir mieux à faire que de rester assis à regarder filer les belles images.

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La page Kaze en français sur Summer Wars

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20100526 : Sortie FR du blu-ray du film Toki O Kakeru Shojo
(La Traversée du Temps, 2006) de Mamoru Hosoda.

Makoto, simple collégienne, découvre qu'elle a le pouvoir de sauter dans le temps et d'échapper par là à des situations dangereuses ou simplement embarrassante. Elle utilise d'abord son pouvoir de manière légère, avant de réaliser qu'elle dispose seulement d'un nombre limité de sauts.

Un film d'animation des studios Madhouse au succès inattendu au Japon, très acclamé par le public et la critique. Hosoda est aussi le réalisateur de Summer Wars, un autre dessin animé de science-fiction primé et acclamé, annoncé au cinéma pour le 9 juin 2010 en France.

Pas de bonus sur le DVD si ce n'est la bande annonce de Summer Wars (avec impossibilité de faire Pause !).

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20100303 : Sortie JP du blue-ray Summer Wars
(Les guerres de l'été) de Mamoru Hosoda.

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20090801 : Sortie JP du film Summer Wars
(Les guerres de l'été) de Mamoru Hosoda.

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