Durant la seconde guerre mondiale, les Alliés, menés par le jeune professeur Trevor Broom (John Hurt) font capoter un rituel de magie noire organisé par les Nazis sous la direction du mort-vivant Grigori Rasputin (Karel Roden). Parmi les ruines, les soldats retrouvent un enfant démon : surnommé Hellboy, celui-ci devient en grandissant le fer de lance du très secret bureau d’investigation paranormal, contre toutes les créatures de la nuit. Alors que Rasputin est sur le point de revenir, l'agent John Myers (Rupert Evans) découvre avec incrédulité son nouvel emploi au Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal. Il commence par faire la connaissance d'un homme poisson, Abe Sapiens (Doug Jones), puis d'Hellboy (Ron Perlman) lui-même, et enfin de la mélancholique Liz Sherman (Selma Blair).
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Un must du film de fantasy horrifique brillamment réalisé par l'espagnol Guillermo Del Toro (Mimic, L'échine du Diable), Hellboy est l'adaptation fidèle, impressionnante et bourré d'humour du premier épisode de la série bande dessinée Seeds of Destruction (Les Germes de la Destruction), avec à la tête du casting nul autre que le monstre sacré Ron Perlman (la série télévisée La Belle et la bête, les films la Guerre du Feu, Le nom de la Rose...). Le visuel aura été le fruit d’un constant échange entre Del Toro, l’équipe artistique et Mignola.
Pour moi, c’est aussi la première fois que l’univers d’Howard Philip Lovecraft - très cher à Del Toro semble-t-il - est rendu à un tel degré de qualité dramatique. L’ambiance graphique est magnifique, les monstres parfaits, les dialogues français sont savoureux, les effets spéciaux sont confondants de réalisme et les références à la pop culture abondent.
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