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BOOGEYMAN : LE FILM

Par une nuit d'orage, un père cherche à débarrasser son fils, Tim, de la peur du Croquemitaine, l'homme qui se cache dans le placard ou peut-être sous le lit. A cette fin, le père a pris soin de disposer des objets bizarres comme une poupée d'un mort-vivant, une boule de cristal électrique... Peine perdu, l'enfant croit apercevoir une silhouette maléfique dans la pénombre. Alerté par le bruit, le père revient sermonner son fils, puis inspecte la chambre. L'homme disparait en hurlant et ensanglanté, entraîné dans le placard, laissant son fils cette fois traumatisé pour de bon. Quinze ans plus tard, et persuadé que le Croquemitaine était finalement le fruit de son imagination, Tim revient dans sa maison d'enfance après avoir vu dans un cauchemar sa mère lui ordonner d'arrêter ce qu'il a engendré. Tim découvre alors que depuis son départ, les enfants n'ont cessés de disparaître dans la région...

Réalisé par Stephen T. Kay, d'après un scénario de Erik Kripke (la série télévisée Supernatural) Boogeyman est un film d'épouvante à petit budget mais moins navrant que ses concurrents de 2005. Quoiqu'un peu lent, et inégal dans sa progression, il se révèle meilleur que l'on pourrait le penser, voire franchement fascinant dans son dernier tiers, lorsqu'on passe enfin de l'attente somnolente à l'offensive déjantée.

20050531 : LE DVD SORT AUX USA

Attention, l'éditeur (Sony) teste apparemment un nouveau système pour empêcher les légitimes propriétaires de DVD dézonés de voir le film qu'ils ont achetés en toute légalité. Les bonus de cette "édition spéciale" comprennent des scènes coupées, le making of, le détail des effets spéciaux – et une fin alternative.

20050204 : BOOGEYMAN SORT AUX USA

Petit budget mais un très honorable succès pour cette coproduction américano-néo-zélandaise.

Tim Jensen est un jeune homme traumatisé par la disparition de son père. La psychothérapie l'a presque convaincu qu'il avait imaginé le monstre du placard responsable de l'enlèvement. Mais, du coup, Tim n'a plus du tout confiance en lui, en ses intuitions et même en ses sens. Plusieurs visions cauchemardesques le forcent cependant à revenir là où tout à commencé : dans la maison abandonnée de son enfance.

Boogeyman rappelle House, en moins drôle et moins fantasmagorique, et le premier Poldergeist, en moins percutant. En effet, le film semble manquer de relief, mais il est difficile d'en détourner les yeux, suspens et sujet oblige. Le scénario (signé Eric Kripke – le producteur de Supernatural, une des nouvelles séries fantastiques de la rentrée US) n'est pas vraiment plus courageux que le héros – la faute au budget, au manque d'idées, aux dialogues – ou peut-être plutôt à l'autocensure, histoire de ne pas perdre l'audience la plus large. Mais certaines images restent imprimées dans la mémoire, et Boogeyman est au final une bonne petite histoire de hantise.

 

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